Les relations se tendent entre l'actuelle maire de Paris, Anne Hidalgo, et son ancien premier adjoint, Emmanuel Grégoire. Lors de son intervention sur RTL, ce dernier a révélé que leur communication était totalement rompue : "C'est elle qui est fâchée, moi je ne l'ai jamais été", a-t-il déclaré, tout en affirmant sa confiance quant au soutien d'Hidalgo pour ses futures ambitions électorales.
Le climat de tension n'est pas nouveau. Des différends majeurs avaient déjà émergé après l'élection présidentielle de 2022, où Hidalgo avait critiqué Grégoire pour sa supposée trahison. "Ça m'a fait de la peine de ne pas avoir son soutien et après, cela m'a donné de la force […] toutes les belles histoires d'amour peuvent finir mal", a-t-il regretté.
À l'approche des élections municipales, la situation paraît definitive. L'ancien adjoint a annoncé la formation d'une liste unie entre le Parti socialiste et les Écologistes, qu'il a présentée comme une réponse aux nouveaux défis rencontrés à Paris. "Il y a de nouveaux problèmes qui apparaissent dans la ville, et nous devons y faire face", a-t-il affirmé.
Experts et observateurs politiques s'accordent à dire que cette rupture pourrait redéfinir le paysage politique de la capitale. Selon plusieurs sources, notamment France Info, de nombreux membres du Parti socialiste estiment que le changement est nécessaire pour mettre fin à une période de stagnation.
Grégoire a expressément mentionné sa loyauté envers la gauche parisienne, mentionnant des figures respectées telles que Bertrand Delanoë, tout en promettant une approche renouvelée : "Plus de la moitié de l'équipe est renouvelée", a-t-il précisé. Les électeurs parisiens, en quête de renouveau, pourraient ainsi trouver un écho à leurs attentes dans cette candidature, malgré les turbulences passées entre les leaders.







