Le 18 décembre, le parquet de Nice a annoncé une avancée significative dans l'enquête sur la tragédie aérienne du vol Ajaccio-Nice, qui s'est crashé en mer en 1968. Lors d'opérations de recherche menées entre le 11 et le 13 octobre, plusieurs débris de l'appareil, dont des éléments potentiellement issus de la queue de la Caravelle, ont été découverts à une profondeur de 2 300 mètres.
Cette campagne de recherche a été orchestrée par le commandement de la zone maritime Méditerranée et a permis non seulement d'identifier ces débris, mais aussi d'identifier deux réacteurs possibles. L'ambition de cette mission est de mieux comprendre les circonstances du tragique événement, qui a couté la vie à 95 personnes.
Les recherches menées par le commandement maritime, selon des sources comme Le Monde, sont cruciales pour éclairer les mystères entourant cet accident. Des experts en aviation évoquent que ces débris pourraient révéler des informations essentielles sur l'état de l'appareil au moment du crash. “Chaque fragment retrouvé compte, cela pourrait donner des réponses tant pour l’histoire que pour les familles des victimes,” déclare un spécialiste de la sécurité aérienne.
Une expertise devrait prochainement être demandée afin d'évaluer la faisabilité d'une nouvelle campagne de prises de vue sur le site de l’accident. Cela pourrait permettre de documenter plus en détail les conditions dans lesquelles le vol Ajaccio-Nice a rencontré sa destinée tragique.
Ce développement intervient alors que de nouvelles mémoires de la catastrophe sont ravivées dans l'esprit du public, avec des familles espérant toujours des réponses sur ce drame vieux de plus de cinq décennies.







