À partir du 1er janvier 2026, tous les parents d'un bébé accueilli dans le pays pourront bénéficier d'un congé de naissance, une mesure récemment confirmée par le ministère de la Santé. Ce congé, qui sera introduit dans le cadre du budget de la Sécurité sociale, se veut un véritable soutien lors de l’arrivée d’un nouvel enfant, ajoutant ainsi une durée de un à deux mois pour chaque parent, en complément des congés maternité et paternité déjà en place.
Le ministre de la Santé, Stéphanie Rist, a précisé que malgré les défis techniques associés à l'application de cette mesure, le gouvernement s'engage à respecter les délais. Bien que l'implémentation soit initialement prévue pour juillet 2027, le Parlement a pris la décision de l'avancer à janvier 2026, malgré des discussions animées sur la faisabilité de cette échéance.
Les détails concernant la durée et les modalités de ce congé, qui pourra être fractionné si souhaité, seront communiqués aux futurs parents dans les semaines à venir. Selon les estimations lors des débats parlementaires, les indemnités versées durant ce congé s'élèveront à 70 % du salaire net pour le premier mois et à 60 % pour le second, un niveau de compensation jugé supérieur à celui du congé parental traditionnel, qui demeure également en vigueur.
Cette initiative, annoncée par Emmanuel Macron dans le cadre d'un « réarmement démographique », répond à un besoin croissant de soutien pour les familles françaises, dans un contexte où la natalité est en déclin. Psychologues et sociologues s'accordent à dire que ce congé incitera les couples à envisager la parentalité dans un climat plus serein.
Comme l’indique Le Monde, l'entrée en vigueur technique de ce congé devrait se faire de manière progressive dans le courant de l'année, malgré les doutes exprimés par certains acteurs du secteur, craignant des complications pour les employeurs. Les discussions autour de ce projet de loi soulignent l'importance accordée au bien-être des familles par le gouvernement français, et une transparence sera attendue dans la gestion des nouvelles modalités d'application.







