Lors du dernier conseil municipal de Lorient, Théo Thomas, un élu du Rassemblement National, a attiré l'attention en posant une question sur l’hébergement d’urgence à l’auberge de jeunesse. Il a explicitement soutenu le concept de « préférence nationale », un principe qui suscite des controverses dans le paysage politique français.
Théo Thomas a indiqué : “Le Rassemblement National défend une notion largement acceptée à l’échelle mondiale, celle de la préférence nationale, notamment en matière d’hébergement d’urgence. Cela est particulièrement vrai dans une commune comme Lorient, confrontée à une augmentation du nombre de personnes en besoin.” Cette déclaration a immédiatement provoqué une réaction de la part de la majorité municipale, qui a répondu par la voix du maire, rappelant le “devoir d’humanité” qui incombe à tous en matière d’accueil des personnes en détresse.
Les avis divergent sur cette question. Pour certains, la préférence nationale pourrait sembler nécessaire dans un contexte économique difficile, où les ressources sont limitées. D'autres, cependant, soulignent l'importance de l'inclusivité et de l'accueil pour toutes les personnes, indépendamment de leur origine. Un responsable associatif local a déclaré : "Nous devons rester solidaires et accueillir chaque individu qui en a besoin. Dans la crise actuelle, chaque geste compte." Ce type de position est soutenu par de nombreux experts en politiques sociales qui affirment que l’inclusion est bénéfique pour la cohésion sociale.
Aussi, le débat sur la préférence nationale ne se limite pas à Lorient et soulève des questions plus vastes à l’échelle nationale. Des voix s'élèvent de partout en France, appelant à un équilibre entre les droits des citoyens français et ceux des demandeurs d'asile et des réfugiés, créant ainsi un véritable enjeu pour la politique d’hébergement du pays. Les discussions sur ces thèmes porteront indubitablement leurs fruits dans les mois à venir, notamment à l'approche des élections locales.







