Le ministère de la santé a confirmé, le 18 décembre, qu’à partir du 1er janvier 2026, tous les parents d'un nouveau-né pourront bénéficier d'un congé de naissance renforcé, prévu par le budget de la Sécurité sociale. Bien que l'entrée en vigueur technique de cette mesure soit attendue dans le courant de l'année, les détails précis devraient bientôt être communiqués aux futurs parents et aux employeurs.
Cette initiative, qui offre un congé supplémentaire d'un à deux mois par parent, vient s'ajouter aux congés maternité et paternité existants. La durée de ce nouveau congé sera au choix du salarié, et ceux-ci pourront même le fractionner en deux périodes d’un mois. Selon les informations fournies par le gouvernement, l'indemnisation prévue devrait atteindre 70 % du salaire net pour le premier mois, puis 60 % pour le second.
Le calendrier de la mise en œuvre de ce congé a connu plusieurs rebondissements au Parlement. Initialement fixé à juillet 2027, il a été avancé à janvier 2026 à l'Assemblée nationale, puis repoussé à janvier 2027 au Sénat en raison de contraintes techniques. Cependant, la version finale adoptée au Palais-Bourbon a fixé le congé au début de l'année 2026.
« Ce congé est très attendu par les Français, et nous tenons à respecter la loi », a déclaré Stéphanie Rist, ministre de la santé, lors d'une interview sur Franceinfo, soulignant que même si des défis techniques se posent, le gouvernement est déterminé à le mettre en œuvre efficacement.
Une entrée en vigueur progressive
Bien que le souhait d’un démarrage au 1er janvier 2026 soit fort, le ministère a précisé que cela n’était pas techniquement faisable pour les employeurs. Les équipes travaillent activement pour assurer une mise en application dans le courant de l'année 2026.
Cet effort s'inscrit dans un contexte plus large de renforcement démographique face à la baisse significative de la natalité observée en France. Cette nouvelle mesure pourrait ainsi avoir des impacts importants sur la structure familiale et le soutien aux parents, une préoccupation exprimée par divers sociologues et experts en politiques sociales.
« Il est essentiel de soutenir financièrement les jeunes familles, surtout dans le contexte économique actuel », a ajouté un expert en sociologie de la famille, ce qui reflète un sentiment croissant au sein de la population.







