Le mercredi 18 décembre, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a fait une annonce inattendue : la signature de l'accord entre l'Union européenne et le Mercosur, initialement prévue, est suspendue jusqu'à janvier prochain. Cette déclaration a suscité une onde de choc au sein des agriculteurs français, représentés par la FNSEA, le principal syndicat agricole du pays.
Réagissant à cette nouvelle, la FNSEA a décrit cette décision comme "insuffisante" et a appelé ses membres à rester "mobilisés". Sur les réseaux sociaux, ils ont partagé leurs préoccupations, affirmant que « pour nous, le Mercosur, c'est toujours NON ». Ce sentiment a été corroboré par plusieurs experts de l'agriculture, qui soulignent les risques que représente l'accord en matière de concurrence déloyale pour les producteurs locaux.
Selon des analyses parues dans des médias tels que Le Monde et France Info, le report pourrait être perçu comme une opportunité de renegocier certains aspects de l'accord, mais la FNSEA demeure sceptique quant à une issue favorable. Des agriculteurs expriment une profonde inquiétude sur la manière dont l'accord pourrait impacter leur viabilité économique et celle de l'agriculture française dans un contexte déjà délicat.
Le message est clair : face à cette situation, il est vital pour les agriculteurs de maintenir la pression et de faire entendre leurs voix pour garantir un avenir durable pour l'agriculture en France. Les liens avec d'autres syndicats européens sont également en train d'être renforcés, afin d'amplifier l'opposition à cet accord jugé dangereux.
Alors que le mois de janvier approche, les agriculteurs et leurs représentants préparent de nouvelles actions pour faire entendre leurs préoccupations, car pour eux, chaque jour compte dans la défense de leur avenir.







