Les discussions au sein de l'Union européenne sur l'utilisation des dénominations pour les produits végétaux, comme "burger végétarien" et "saucisses végétales", n'ont pas abouti ce 10 décembre. Lors de cette réunion à Bruxelles, eurodéputés et États membres ont échoué à trouver un consensus, laissant la question ouverte pour de nouveaux débats prévus jusqu'en 2026, comme l'a rapporté Le Monde.
Ce débat a été relancé en octobre lorsque le Parlement européen a plaidé pour interdire des termes tels que "steak" ou "hamburger" pour des produits ne contenant pas de viande. L'eurodéputée Céline Imart, membre du PPE, a exprimé son intention de prévenir toute confusion pouvant porter préjudice aux éleveurs. "Ce n'est pas une question d'interdire les produits végétaux, mais de donner à chaque terme son juste sens", a-t-elle expliqué.
Cependant, cette proposition a suscité beaucoup de mécontentement, surtout parmi les nations, comme l'Allemagne, qui n'envisagent pas d'éliminer ces dénominations. En effet, de nombreuses grandes chaînes de supermarchés, comme Lidl et Aldi, se sont prononcées contre l'interdiction en raison de leur popularité croissante auprès des consommateurs.
Des voix influentes, comme celle de Sir Paul McCartney, ont également rejoint la discussion. L'icône musicale, fervent défenseur du végétarisme, a signé une lettre avec des parlementaires britanniques pour soutenir les alternatives végétales, ajoutant une dimension médiatique à cette dispute déjà animée.
Les enjeux de cette controverse vont au-delà de simples mots. Ils touchent à des questions de culture alimentaire, d'identité et de soutien à l'agriculture traditionnel. Au fur et à mesure que les discussions avancent, les acteurs de ce débat vont devoir naviguer entre tradition et innovation, tout en gardant à l'esprit les attentes d'un marché en pleine évolution.







