Lors de la récente Fête des Lumières à Lyon, des slogans tels que « La police tue » ont été projetés sur le Musée des Beaux-Arts, créant une onde de choc au sein de la communauté. Philippe Baptiste, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a exprimé son indignation face à ces manifestations verbales. Dans une interview accordée à Franceinfo, il a déclaré : « La police est là pour nous protéger, et ces slogans sont hautement condamnables. »
Cette déclaration intervient dans un climat où la relation entre la police et la population est particulièrement tendue, amplifiée par des événements récents qui ont attisé le débat public sur le rôle des forces de l'ordre. Des experts en sociologie comme le professeur Jean-Pierre Dubois ont remarqué que de telles confrontations verbales révèlent une fracturation de la confiance entre certains segments de la société et les forces de police.
« De telles expressions ne sont pas nouvelles et reflètent un mécontentement croissant face à des situations qui semblent parfois dépasser l'imagination en termes de violence policière, » commente le sociologue. Philipp Baptiste, tout en condamnant les slogans, insiste sur la nécessité d'établir un dialogue constructif. « Nous devons expliquer à nos concitoyens que la police est ici pour protéger toute la société, » a-t-il ajouté.
Cette situation soulève des questions sur les teintes politiques qui entourent de tels événements. Certaines voix au sein de l’opposition suggèrent que le gouvernement pourrait intensifier ses moyens contre ce type de manifestation verbale désobligeante. D'autres, comme le député LREM Marc Vasseur, affirment que la position du ministre est équilibrée, affirmant : « Il est essentiel de défendre nos forces de l'ordre, surtout en ces temps difficiles. »
Alors que la discussion se poursuit, il est clair que la dynamique entre la police et la population nécessite une attention renouvelée, un défi que le gouvernement doit relever avec soin.







