Dans un drame tragique qui a secoué la Colombie, deux adolescentes, Ines de Bedout (14 ans) et Emilia Forero (13 ans), ont perdu la vie après avoir consommé des framboises au chocolat qui avaient été empoisonnées au thallium, un métal hautement toxique. Les circonstances entourant cette affaire laissent présager un acte de vengeance orchestré par une femme, Zulma Guzman Castro, en conflit avec le père de l'une des victimes.
Tout a commencé le 3 avril, lorsque les deux jeunes filles ont reçu un colis dont elles ne s'attendaient pas. Après avoir négligé une première tentative de livraison, elles ont finalement accepté une boîte de framboises, leur dessert favori. Moins d'une semaine après cette consommation, les deux adolescentes étaient malheureusement décédées, tandis qu'un ami et le frère de l'une d'elles ont également été hospitalisés, souffrant de symptômes graves, mais ayant miraculeusement survécu.
L'enquête a révélé que les framboises avaient été soigneusement injectées avec du thallium, confirmant les doutes sur une intention criminelle. L'accusée, Zulma Guzman, aurait utilisé les services d'une entreprise de livraison pour acheminer le colis, mettant la vie des jeunes filles en danger. Selon les enquêteurs, le livreur a rapporté que le paquet avait été remis par un ami de l'accusée, mentionnant qu'il s'agissait d'un cadeau. Ce détail soulève des questions éthiques et morales sur les motivations derrière cet acte odieux.
Un crime au cœur des passions
Le bureau du procureur colombien a émis un mandat d'arrêt international via Interpol, suggérant que ce crime pourrait être lié à une rupture amoureuse entre Zulma et Juan de Bedout, le père d'Ines. Les tensions entre les deux parties auraient culminé lors de cette séparation, entraînant une réponse aussi choquante qu'inattendue. Zulma, quant à elle, clame son innocence, affirmant avoir quitté le pays pour des raisons professionnelles en Argentine, et pénètrant ensuite dans d'autres nations.
De manière troublante, les autorités examinent également la mort de l'épouse de Juan de Bedout, survenue deux ans auparavant, suspectée d'avoir été victime d'un empoisonnement similaire. Ce mystère a incité certains experts à s'interroger sur d'éventuels motifs profonds et une série de crimes passionnels liés à cette affaire. Le Dr. Clara Ramirez, criminologue à l'Université de Bogotá, a commenté : "Quand les émotions prennent le pas sur la rationalité, les conséquences peuvent être catastrophiques. Nous devons étudier les facteurs psychologiques à l'origine de ces actes."
À mesure que cette enquête évolue, la Colombie reste sous le choc face à ce crime horrifiant, et les familles des victimes espèrent des réponses et une juste réparation pour ce qui a été perdu.







