Dans son ouvrage à paraître, "Le journal d’un prisonnier", Nicolas Sarkozy suscite une onde de choc politique avec sa déclaration audacieuse de vouloir unir la droite républicaine et l'extrême droite. Lors d’un échange avec Marine Le Pen, il a déclaré : "Le chemin de reconstruction de la droite ne pourra passer que par l'esprit de rassemblement le plus large possible, sans exclusive et sans anatème." Cette affirmation ne manquera pas de divisée les acteurs politiques, entraînant des réactions vives au sein des Républicains.
Xavier Bertrand, ancien ministre et figure de proue des Républicains, a rapidement réagi en qualifiant cette proposition d'"inacceptable". Il a clairement exprimé sa préférence pour les positions de Sarkozy de 2007, affirmant : "Je préfère les positions politiques de Nicolas Sarkozy de 2007 à celles de Nicolas Sarkozy en 2025." Pendant ce temps, Bruno Retailleau, ancien ministre de l’Intérieur, a mis en avant le pouvoir des électeurs pour décider de l’union des droites, notant que beaucoup d’électeurs pourraient être séduits par l’idée d’un ralliement.
Dans ce contexte, le Rassemblement National, représenté par Julien Odoul, a exprimé son enthousiasme face à la possibilité de cette union. "Bien sûr que c'est le bienvenu", a-t-il déclaré, soulignant que de plus en plus d’électeurs des Républicains hésitent à rejoindre le RN. Ce climat favorise l'idée selon laquelle Nicolas Sarkozy garde une certaine influence au sein de la droite française, malgré les critiques qu'il suscite.
La question de l’union des droites demeure cruciale à l’approche des élections de 2027. Alors que de nombreux analystes politiques s’interrogent sur la viabilité de cette alliance, la présidence des Républicains a affirmé qu'un candidat représentera le parti lors de ces élections, témoignant d'une volonté de maintenir une identité claire face aux défis croissants de l’extrême droite.
Source : BFMTV







