Dans un contexte politique tendu, Bruno Retailleau, chef des Républicains, a vivement critiqué le budget de la Sécurité sociale pour 2026, qualifiant ce projet de « hold-up fiscal », mais aussi de hold-up social et démocratique. Lors d'une intervention sur BFMTV, il a exhorté les députés de son parti à ne pas voter en faveur de ce texte, qui doit être examiné mardi à l'Assemblée nationale.
Retailleau soutient que l’augmentation de la Contribution sociale généralisée (CSG) représente une charge supplémentaire pour les Français et déplore l'absence de réforme des retraites, une question cruciale à l'heure où les enjeux sociaux deviennent brûlants. « Jamais le pays n’a été autant à droite, et pourtant, jamais un gouvernement n’a été aussi à gauche », a-t-il affirmé, sous-entendant que le gouvernement ne réagit pas aux besoins de la population.
Ce débat a suscité des réactions variées au sein de l'Assemblée, certains députés de gauche soutenant que le budget est nécessaire pour renforcer les services publics, tandis que les Républicains et d'autres partis de droite dénoncent une gestion inappropriée des fonds publics. En parallèle, des experts en politiques publiques, comme Jean-Claude Pras, estiment que le projet de budget pourrait aggraver les inégalités, et ce, dans un climat économique déjà difficile.
Les débats autour de ce budget mettent en lumière des clivages profonds sur la façon dont la France devrait gérer ses finances publiques et répondre aux attentes de ses citoyens. Alors que le vote approche, l'attention se concentrera sur l'union des oppositions face à ce budget revendiqué par le gouvernement comme un passage nécessaire pour garantir la pérennité de la Sécurité sociale.







