Alors que le tribunal administratif d'appel de Toulouse se prépare à entendre des arguments cruciaux concernant le projet de l'A69, une dizaine de militants écologistes ont escaladé des platanes face à la cour.
Connus sous le nom d'« écureuils », ces activistes cherchent à dénoncer la construction de l'autoroute qui doit relier Toulouse à Castres. Ils affirment que ce projet menace des écosystèmes locaux précieux. Thomas Brail, figure médiatique du mouvement et président du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA), a déclaré : « Nous sommes ici pour rappeler que le droit est souvent mis à mal, surtout à travers des décisions préc précoces. » Ce militantisme est renforcé par le soutien d'associations écologistes, qui se mobilisent contre un projet qu'elles jugent dommageable pour la biodiversité.
Le rapporteur public a récemment plaidé en faveur de la poursuite des travaux, un point de vue controversé qui va à l'encontre du jugement initial du 27 février, qui avait suspendu les opérations. Selon l'Observatoire des Grands Projets en France, cette décision pourrait déclencher une série de contestations juridiques si l'autoroute est validée. « Si les autorisations sont données, cela pourrait rendre la tâche difficile pour le tribunal d'apporter des justifications convaincantes, » a commenté un expert du droit de l'environnement.
Les nombreuses réactions sur les réseaux sociaux témoignent d'un large soutien aux écologistes, tandis que d'autres s'inquiètent de l'impact du chantier sur les infrastructures routières de la région. Une lutte exemplaire où se mêlent préoccupations écologiques et enjeux juridiques, renforçant encore plus l'importance de l'audience prévue jeudi.







