Dans un contexte économique en constante évolution, les prix des carburants connaissent une tendance à la baisse en France, notamment pour le gazole. Après une flambée qui a vu le litre atteindre plus de 1,71 €/L à la fin novembre, le prix moyen du gazole est revenu à 1,6365 €/L, selon les données compilées par Fig Data sur les sources officielles du ministère de l’Économie.
Cette diminution est également observée sur le marché des essences, bien que de manière moins spectaculaire. Le Supercarburant 98 (SP98) s'établit à 1,7886 €/L, suite à un pic à près de 1,82 €/L. Le SP95 baisse à 1,7352 €/L, tandis que l’E10 retrouve un prix inférieur à 1,70 €/L, s’affichant à 1,6909 €/L.
Les variations de prix peuvent être attribuées à une conjoncture complexe. Malgré un calme inexpliqué sur le marché du pétrole brut, le baril de Brent se maintenant à un peu plus de 60 dollars, les tensions demeurent autour des produits raffinés. L'arrivée de l'hiver et l'augmentation de la demande pour le fioul domestique, très voisin du gazole, perturbent temporairement l'équilibre du marché.
De surcroît, la situation géopolitique mondiale contribue à ces fluctuations. La guerre en Ukraine se poursuit, notamment avec des frappes ciblant les infrastructures pétrolières russes, tandis que les États-Unis intensifient leurs efforts pour isoler davantage Moscou. Ce tableau se complique encore avec des événements récents, tels que la saisie d’un pétrolier au large du Venezuela, qui viennent ajouter à l'incertitude du marché.
Selon des experts, la stabilisation des prix pourrait dépendre de l’évolution des tensions géopolitiques et des décisions stratégiques des grands producteurs de pétrole. Le Figaro souligne que la dynamique des marchés pétroliers est toujours influencée par les conflits internationaux, soulignant l'importance d'une veille active sur les évolutions futures.







