La ferme des Volailles d’Enguerran, située à Benassay, a été récemment touchée par un vol désastreux. En effet, plus de 200 kg de foie gras et de magrets ont disparu dans la nuit du 12 décembre 2025, causant un préjudice estimé à 20.000 euros. Pour l’éleveur, Enguerrand Stévenot, ce vol représente un coup dur, surtout à l'approche des fêtes de Noël où il réalise une grande partie de son chiffre d'affaires.
Enguerrand Stévenot, qui a démarré son exploitation il y a cinq ans, a exprimé son choc sur la page Facebook de sa ferme. "Nous sommes encore sous le choc, notre intimité a été en quelque sorte violée. Les semaines de travail que nous avons consacrées à nos volailles se sont envolées en une nuit. Une enquête est en cours, mais l'incertitude pèse lourd sur nous", a-t-il déclaré.
Dans l'optique de surmonter cette épreuve, il a lancé une cagnotte de soutien sur le site onparticipe.fr, intitulée "Soutien à notre élevage : on nous a volé nos canards et nos volailles". "Votre aide nous permettra d’absorber cette perte", a-t-il ajouté, soulignant que ce soutien est crucial pour la pérennité de son exploitation.
Au dimanchée, la cagnotte affichait un montant de plus de 1.600 euros, un geste de solidarité qui réchauffe le cœur d’Enguerrand en ces temps difficiles. La communauté semble réagir positivement à cet appel, rappelant l'importance de soutenir les agriculteurs locaux et les petites entreprises, particulièrement exposés à de telles pertes.
Le dévouement d'Enguerrand pour ses volailles, qu'il élève en plein air avec soin, témoigne de son profond engagement envers la qualité de son produit. Comme le souligne la La Nouvelle République, le vol a non seulement impacté ses finances, mais a également démoralisé toute une communauté locale qui valorise le travail des agriculteurs.
Dans un contexte où l'agriculture subit déjà de nombreuses pressions, cet incident reste un appel à une plus grande sécurité pour les petites exploitations. Des experts insistent sur la nécessité de protéger les exploitations agricoles contre de tels actes, soulignant que le ciblage des petits producteurs peut mettre en péril leur survie.







