Le 11 septembre 1968, le vol Ajaccio-Nice s'est écrasé au large du Cap d'Antibes, entraînant la perte tragique de 95 vies. Cette catastrophe a marqué les mémoires, et aujourd'hui, un nouvel espoir renaît pour les familles endeuillées.
Une récente campagne de recherche sous-marine, visant à localiser et photographier les débris de l'épave de la Caravelle, a été décrite comme "particulièrement fructueuse" par les avocats des familles, Stéphane Nesa, Philippe Soussi et Paul Sollacaro. Les avocats ont partagé ces nouvelles encourageantes lors d'une conférence de presse donnée le 17 décembre, après une rencontre entre leurs clients, Mathieu et Louis Paoli, et le juge chargé de l’instruction de cet accident tragique.
Ce travail de recherche, qui a débuté récemment, s'inscrit dans un effort prolongé pour apporter des réponses aux familles des victimes. "Nous avons constaté des résultats prometteurs dans nos enquêtes", a déclaré Stéphane Nesa. L'espérance d'une identification des débris pourrait offrir une forme de clôture à des familles qui ont attendu des décennies des réponses sur cette tragédie.
Les recherches sont menées en collaboration avec des experts maritimes, qui utilisent des technologies avancées de détection sous-marine. Philippe Soussi a souligné l'importance de ces efforts : "Chaque élément découvert pourrait révéler des vérités longtemps restées obscures et aider à comprendre les circonstances entourant le crash." Les familles, malgré la douleur persistante de la perte, voient dans ces recherches une lueur d'espoir. "Nous n'avons jamais abandonné la quête de la vérité", a affirmé Louis Paoli, représentant des familles. "Nous espérons que ces efforts aboutiront à des réponses et à une justice pour ceux que nous avons perdus."
Alors que les recherches continuent, les familles attendent avec impatience les prochaines étapes, espérant que les découvertes à venir apporteront la clarté tant désirée concernant ce tragique événement de l’histoire aéronautique française.







