Une nouvelle étude conjointe de l'Institut Pasteur et de Santé publique France révèle que l'épidémie de grippe pourrait atteindre des niveaux critiques pendant les vacances de Noël, entraînant un stress important sur les hôpitaux. Cette première modélisation de la dynamique de l'épidémie pour les quatre prochaines semaines indique un pic probable aux alentours de la dernière semaine de 2025.
Selon des données diffusées récemment, toutes les régions de l'Hexagone font face à une montée des cas de grippe. Du 8 au 14 décembre, les indicateurs de santé publique ont clairement montré une augmentation des symptômes grippaux dans toutes les catégories d'âge. Les chercheurs notent que ce phénomène pourrait entraîner un afflux massif de patients dans les hôpitaux au moment des fêtes, ce qui pourrait s'avérer problématique pour les systèmes de santé déjà sous pression.
Juliette Paireau, de l'Institut Pasteur, a expliqué lors d'une conférence de presse que l'efficacité du modèle de prévision varie selon la saison grippale en question. Bien que des saisons passées fournissent des données précieuses, des anomalies comme celles de l'année dernière rappellent qu'il reste de l'incertitude quant à l'ampleur de l'épidémie. Santé publique France a également averti que le pic de grippe est attendu avec 70% de chances de survenir durant la semaine 52.
Les experts recommandent de prendre des mesures de précaution, notamment la vaccination, qui pourrait réduire les risques d'hospitalisation. Alors que la France semble déjà touchée par des épidémies de bronchiolite, des spécialistes affirment que la combinaison des deux virus pourrait augmenter encore la pression sur les hôpitaux. France Info souligne qu'il est crucial que le public prenne conscience des signes précurseurs pour éviter des complications graves.
Enfin, les autorités de santé appellent à une vigilance accrue durant cette période, signalant qu'une reprise de l'épidémie après Noël, à l'instar des années précédentes, n'est pas à exclure. Les professionnels de santé devront se préparer à une possible intensification des soins dans les mois à venir.







