Dans une démarche inédite, les membres du mouvement écologiste à Paris ont choisi, lors d'un vote crucial, de soutenir une liste unie avec le Parti Socialiste pour les élections municipales de 2026, reléguant La France Insoumise à l'écart. Emmanuel Grégoire, député PS et ancien premier adjoint d’Anne Hidalgo, sera à la tête de cette initiative.
Ce vote, qui a connu une approbation de 73,7 % des suffrages par les militants écologistes, a été salué par David Belliard, figure emblématique des écologistes parisiens, comme un acte de responsabilité historique. Sur les réseaux sociaux, il a exprimé son enthousiasme, affirmant que ce vote est une étape essentielle pour promouvoir une écologie sociale et populaire.
Les écologistes et les socialistes collaborent depuis 2001 sur la gestion de la ville, mais c'est la première fois qu'ils choisissent de mener campagne ensemble dès le premier tour. Ce projet d'unité sera également soumis à l'approbation des instances socialistes et communistes, attendue dans les prochaines heures.
David Belliard a souligné l'importance de cette coalition, en réponse à une droite qu'il qualifie de trumpiste et anti-pauvres, incarnée par Rachida Dati. Le souci de conserver l'équilibre au sein de la coalition a nécessité plus de trois mois de négociations intenses. Au cours de ces discussions, les écologistes ont réussi à obtenir que 36 de leurs candidats soient éligibles pour le Conseil de Paris, une augmentation significative par rapport aux 28 actuels.
Un aspect particulièrement controversé pour les socialistes est la confirmation de David Belliard en tant que tête de liste pour le XIe arrondissement, un territoire historiquement socialiste. À ce sujet, Belliard a déclaré : « C'est une opportunité de redéfinir l'avenir de notre capitale en plaçant l'écologie au cœur de notre projet. » Pour les experts, cette dynamique pourrait redéfinir les relations entre les partis de gauche et donner lieu à des alliances stratégiques plus fortes à l’avenir.
Alors que les municipales de 2026 approchent à grands pas, l'union des écologistes et du PS pourrait bien changer la donne sur la scène politique parisienne, à condition que les bases du rassemblement soient solides et bien acceptées par l'électorat.







