À l'approche de la Coupe du Monde 2026, une ombre plane sur les supporters du Sénégal et de la Côte d’Ivoire. Ces équipes africaines, qualifiées pour l'événement, pourraient voir leurs fans privés d'accès au territoire américain en raison de nouvelles restrictions mises en place par le gouvernement de Donald Trump.
Mercredi dernier, la FIFA a annoncé la vente de billets pour le tournoi, avec des tarifs abordables à partir de 60 dollars. Pourtant, cette joie potentielle est ternie par les complications liées à l'immigration. En effet, un décret récent de Trump impose des limitations sur l'entrée des supporters de certaines nations, dont le Sénégal et la Côte d'Ivoire.
Le décret concerne également l'Iran et Haïti, qui sont soumis à une interdiction totale. Pour les Sénégalais et les Ivoiriens, les enjeux sont particulièrement élevés car ces mesures résultent d’un taux d'immigration illégal marqué, respectivement de 4 % et 8 %. Le département de la Sécurité intérieure des États-Unis a justifié cette décision en se basant sur ces chiffres. Bien que les athlètes et les diplomates de ces pays soient exemptés, la plupart des supporters s’inquiètent de leur capacité à assister aux matchs, notamment pour l'affiche tant attendue France-Sénégal au MetLife Stadium de New York le 16 juin 2026.
Pour les passionnés de football de ces nations, l'espoir d'assister à cet événement n’a jamais semblé aussi distant. Des experts en immigration soulignent que ces politiques peuvent porter atteinte à l’esprit d'union que représente la Coupe du monde, un événement censé rassembler les fans du monde entier. « Les mesures de ce type ne devraient pas avoir leur place dans des événements aussi universels que la Coupe du Monde », déclare une source qui suit de près le phénomène ordinaire des restrictions migratoires aux États-Unis.
Alors que l'effervescence autour de la Coupe du Monde grandit, la question demeure : comment ces décisions politiques affecteront-elles le paysage du football international et la passion des supporters ? Seul l’avenir nous le dira.







