L'ancien Premier ministre François Fillon revient sur le devant de la scène politique. Dans une récente interview au Figaro, il a sévèrement critiqué le bilan d'Emmanuel Macron, en particulier sur le plan économique.
Fillon a exprimé son étonnement face à la situation actuelle de la France, déclarant : "Je ne pouvais imaginer qu'après huit ans, le pays en soit arrivé là : Emmanuel Macron représente 1 milliard d'euros de dettes supplémentaires par jour ouvrable." Ces paroles font écho à des inquiétudes partagées par de nombreux experts économiques quant à la gestion financière du pays sous la présidence actuelle.
Il a ajouté qu'il serait déjà parti s'il était à la place du président. "À sa place, j'aurais tiré les conséquences de l'état de la nation et démissionné pour éviter de faire perdre dix-huit mois au pays", a-t-il indiqué. En effet, Fillon a suggéré que, s'il décidait de rester en poste, le président devrait envisager de dissoudre l'Assemblée nationale afin de rendre la parole aux citoyens.
Dans cette même interview, Fillon a également évoqué la possibilité d'un face-à-face entre le Rassemblement National et La France Insoumise lors de la prochaine élection présidentielle. Bien qu'il redoute ce scénario, il a affirmé qu'il ne voterait jamais pour LFI, soulignant une distinction entre le Rassemblement National, qu'il considère comme une formation respectueuse de la constitution, et LFI, dont les membres, selon lui, cherchent à mener un projet révolutionnaire.
Certaines analyses, comme celles rapportées par France Info, corroborent l'inquiétude de Fillon, soulignant les tensions entre ces deux mouvements politiques. Plusieurs experts préviennent qu'un tel affrontement pourrait remettre en question les fondements de la démocratie en France.
Enfin, Fillon a argué que le concept de "front républicain" contre le Rassemblement National représente un véritable "dénis de démocratie", appelant à un dialogue ouvert plutôt qu'à l'exclusion des opinions divergentes.







