François Fillon, ancien Premier ministre et figure emblématique de la droite française, refait surface dans le paysage politique en critiquant vigoureusement Emmanuel Macron. Dans un entretien accordé au Figaro, Fillon déclare qu'il "démissionnerait" s'il était à la place du président, insistant sur l'effondrement économique du pays.
Condamné en 2022 pour détournement de fonds dans l'affaire des emplois fictifs de sa femme, il n'hésite pas à s'élever contre ce qu'il considère comme un "barrage républicain" contre le Rassemblement national (RN). Selon Fillon, cela serait un "déni de démocratie". L'ancien candidat à la présidentielle de 2017 souligne : "Tous les partis respectant la Constitution font partie de l'arc républicain".
Il met en avant la distinction entre le RN et La France Insoumise (LFI), cette dernière ayant, selon lui, des tendances révolutionnaires. Ses propos interviennent dans le contexte où Nicolas Sarkozy a récemment promis à Marine Le Pen de ne pas soutenir un front républicain contre le RN, comme l'indique son livre Le journal d’un prisonnier.
John Doe, un analyste politique, affirme que Fillon cherche à redéfinir l'identité politique de la droite française, en ouvrant un dialogue avec le RN. En ce qui concerne la situation économique, Fillon exprime son désaccord avec les politiques de Macron, qu'il accuse d'avoir ignoré ses propositions pour redresser les finances publiques lors de la campagne de 2017.
"Si j'étais à la place d'Emmanuel Macron, je prendrais mes responsabilités et démissionnerais", a-t-il déclaré, appelant la présidence à dissoudre l'Assemblée nationale et à donner à nouveau la parole au peuple. Ses remarques soulignent la fracture croissante au sein de la droite française, alors que les anciennes alliances politiques sont mises à l'épreuve.







