Le week-end dernier, Miami a accueilli des pourparlers décisifs entre des représentants ukrainiens et américains, salués comme "productifs et constructifs". Ces négociations, qui se sont tenues en présence de divers alliés européens, visent à mettre un terme au conflit qui dure depuis près de quatre ans en Ukraine.
Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Roustem Oumerov, le principal négociateur de Kiev, ont partagé leurs impressions positives sur les échanges via le réseau social X. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a ajouté que les travaux se poursuivaient sur plusieurs aspects cruciaux, notamment les garanties de sécurité et la reconstruction du pays. "Chaque point est examiné minutieusement, et la partie américaine fait preuve de constructivité", a-t-il précisé.
La présence d'émissaires européens marque une évolution notable dans ces rencontres, qui, selon plusieurs experts, sont désormais perçues comme une réponse collective aux défis sécuritaires européens. Selon des sources proches du dossier, des concessions territoriales seraient envisagées par l'Ukraine en échange de garanties de sécurité occidentales.
Marco Rubio, le chef de la diplomatie américaine, a renforcé cette volonté de lâcher prise, assurant que rien ne serait imposé à l'Ukraine. De son côté, Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique du Kremlin, a affirmé qu'aucune rencontre trilatérale avec les États-Unis et l'Ukraine n'était envisagée, soulignant ainsi les tensions persistantes entre les parties concernées.
Selon le président Zelensky, la pression sur la Russie doit augmenter si les négociations échouent. "Les États-Unis doivent clairement signifier que l'absence de voie diplomatique entraînera des conséquences sévères", a-t-il déclaré, tout en rappelant la persistance des conflits sur le terrain. L'armée ukrainienne continue de combattre des avancées russes dans la région de Soumy, accentuant l'urgence d'une résolution pacifique.
La situation demeure tendue, soulignent les experts. Les récents rapports notent une intensification des attaques, la Russie ayant mené près de 1 300 frappes ces derniers jours, une escalade qui complique encore plus le dialogue entre les nations. Les observateurs, tels que ceux de l'agence de presse AFP, estiment que le contexte géopolitique reste volatil et que des efforts concertés sont nécessaires pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation.
