Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, a récemment déclaré être "prêt" à organiser des élections présidentielles, mais seulement si ses alliés internationaux peuvent garantir la sécurité durant ce scrutin. Cette annonce survient alors que des voix, notamment celle de Donald Trump, critiquent l'absence d'élections en Ukraine pendant la guerre.
Lors d'une visite en Italie, Zelensky a affirmé : "Je demande maintenant aux États-Unis et à nos collègues européens de m'aider à garantir la sécurité nécessaire" pour la tenue des élections. Bien que la loi martiale actuellement en vigueur empêche la tenue de scrutins, le président a proposé des modifications législatives pour contourner cette contrainte.
Le président américain, quant à lui, insiste sur la nécessité pour l'Ukraine d'organiser des élections, avançant que le gouvernement ukrainien utilise la guerre comme prétexte pour éviter ce processus démocratique. Dans le cadre de cette discussion, Zelensky envisage d'envoyer à Washington une version révisée du plan Trump visant à mettre fin au conflit avec la Russie.
Cette proposition inclut trois documents : un accord-cadre en 20 points, un plan sur les garanties de sécurité et un autre sur la reconstruction post-conflit de l'Ukraine. Selon Zelensky, les questions de territoire et de garanties sécuritaires demeurent des obstacles majeurs à un accord. "Je n’ai aucun droit légal ou moral de céder des territoires ukrainiens", a-t-il clairement affirmé, tout en appelant à davantage d'engagement de la part des alliés face aux menaces russes.
Dans ce contexte, la ministre française des Armées, Alice Rufo, a salué la démarche de Zelensky, qualifiant son intentio de "comportement courageux et démocratique". De son côté, Giorgia Meloni, Première ministre italienne, a réaffirmé son soutien à l'ukraine, malgré des tensions au sein de sa coalition.
En parallèle, la situation sur le terrain demeure préoccupante. Un soldat britannique a trouvé la mort lors d'un accident en Ukraine, soulignant le risque élevé auquel sont confrontées les forces alliées sur le terrain. Cet incident marque le premier décès d'un membre de l'armée britannique en Ukraine depuis le début de l'invasion russe en février 2022.
Alors que des discussions se poursuivent au niveau international, l'inquiétude grandit quant au maintien d'une vraie alliance entre les États-Unis et l'Europe face aux ambitions de Moscou. Des experts de la politique internationale affirment que la paix ne pourra être atteinte sans une participation active des responsables européens aux négociations.







