La Cour administrative d'appel de Nantes a pris une décision importante le 5 décembre dernier, rejetant le recours formé par l'association Défense de la rue Laënnec ainsi que quatre riverains contre un projet de construction de 20 logements à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, en Vendée. Ces logements, qui se composent d'un bâtiment de deux étages surmonté d'un attique, sont situés au 2 rue Laënnec, au cœur de la commune.
Les opposants, guidés par la crainte d'une modification du cadre de vie et de nuisances potentielles, avaient formulé des arguments solides, soulignant le manque d’harmonisation architecturale avec le quartier. Toutefois, la cour a considéré que les documents présentés respectaient les normes urbanistiques en vigueur.
D'autres projets de construction dans des villes similaires ont également été contestés pour des raisons similaires, témoignant d'une tendance de fond où les riverains se battent pour préserver l'identité de leur environnement. Ouest-France cite l'expert en urbanisme Jean-Marc Dubois, qui souligne : "L'équilibre entre développement urbain et respect des espaces de vie est délicat à trouver. Chaque projet devrait être étudié au cas par cas pour éviter les tensions locales."
Le permis de construire, accordé en mai 2022, a suscité de vives réactions, mais la décision de la cour fait office de feu vert pour le promoteur. Ce dernier a accueilli avec soulagement la nouvelle, affirmant que des constructions modernes peuvent également intégrer harmonieusement leur environnement. La bataille juridique pourrait cependant ne pas être terminée. Les riverains pourraient envisager de nouvelles voies de recours pour contester la décision.







