A partir du 1er juillet 2026, une taxe de 3 euros sera appliquée aux petits colis importés dans l'Union européenne. Cette décision pourrait, hélas, entraîner des coûts supplémentaires selon le contenu de chaque envoi. Cette mesure a pour but de contrer la concurrence déloyale et l'invasion de produits chinois.
Les États membres de l'Union européenne ont convenu, le 13 décembre dernier, d'imposer une taxe sur les petits colis afin de freiner l'arrivée massive de marchandises en provenance de Chine. Bien que le montant minimum de cette taxe soit établi à 3 euros, il pourrait augmenter selon la nature et la quantité des articles contenus dans chaque paquet. En effet, cette initiative a été rapportée par Le Monde.
Le Conseil européen a expliqué que cette mesure vise à remédier à l'importation de colis exemptés de droits de douane, ce qui crée une inégalité pour les vendeurs européens et soulève des préoccupations en matière de santé, de sécurité des consommateurs, ainsi que d'environnement. Ce projet de loi découle d'une volonté de réguler le marché et de créer des conditions de concurrence équitables.
Une stratégie contre la concurrence déloyale
Il est important de noter que si un colis contient plusieurs exemplaires du même article, la taxe sera appliquée une seule fois. Les géants du commerce en ligne comme Shein, Temu ou AliExpress seront clairement visés par ces nouvelles réglementations douanières. Comme l’a affirmé le ministre français de l'Économie, Roland Lescure, cette décision représente une avancée significative pour l'Union européenne dans la lutte contre la concurrence déloyale.
Toutefois, cette taxation ne constitue qu'un premier pas. D'autres mesures, incluant la mise en place de frais de traitement supplémentaires à partir de novembre 2026, sont également envisagées, renforçant ainsi le contrôle sur les importations de petits colis. Cela répond à un besoin croissant de protéger les intérêts des entrepreneurs européens face à la mondialisation et à l'e-commerce.
Alors que l'horizon 2026 se rapproche, l'impact de ces changements sur le marché européen et sur le comportement des consommateurs reste à observer. Les experts jugent essentiel cette régulation qui pourrait redéfinir les échanges commerciaux au sein de l'UE.







