Brandt, le dernier fabricant de gros électroménager en France, a été mis en liquidation judiciaire, mettant en péril l'avenir de ses 700 employés. Sébastien Martin, invité sur TF1, a exprimé son étonnement face à cette décision judiciaire. Il a souligné que des efforts significatifs avaient été déployés pour proposer un plan de reprise, mais que les délais avaient rendu difficile la mobilisation de partenaires privés supplémentaires.
« Je ne laisse pas tomber Brandt », a déclaré le ministre, qui a promis de travailler sur un nouveau projet de reprise, mettant en avant la nécessité de prendre le temps de construire une solution plus solide. Selon plusieurs experts économiques, la réindustrialisation de la France nécessite de tels projets, surtout dans un contexte de compétition accrue avec des pays comme la Chine.
« Si l'entreprise n'était pas viable, je ne me serais pas battu pour elle », a ajouté Martin, en réponse aux critiques le qualifiant d'utopiste. Il a en outre rappelé que l'entreprise dispose encore d'infrastructures et de savoir-faire, éléments clés pour envisager un avenir. Les services de l'État, a-t-il précisé, seront présents pour accompagner les employés durant cette période de transition, assurant que le plan social sera élaboré avec soin.
En plus de son engagement pour Brandt, Martin a également abordé la nécessité de protéger l'industrie française avec des mesures commerciales. « Nous sommes confrontés à une invasion de produits chinois », a-t-il averti, insistant sur l'importance de respecter des normes équitables dans le commerce international. Cette perspective a été soutenue par de nombreux économistes qui appellent à des régulations plus strictes face à la concurrence extérieure.







