Dans la nuit du 13 décembre, aux alentours de 1 heure du matin, le collège Champollion de Dijon, situé dans un secteur classé prioritaire, a subi un incendie d'origine criminelle, apparemment lié à des activités de narcotrafic. Les autorités locales, y compris le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, ont indiqué que cet événement pourrait avoir un lien avec des opérations récentes de lutte contre le trafic de drogue dans le quartier des Grésilles.
Afin de ne pas pénaliser les élèves, le rectorat a annoncé que les collégiens de la 6e à la 4e seront accueillis dans un autre bâtiment de l'établissement, épargné par le sinistre. Ce bâtiment a été contrôlé pour assurer la sécurité, la connectivité et le bon fonctionnement des équipements nécessaires à l'apprentissage. Les élèves de 3e, quant à eux, seront scolarisés dans un lycée à proximité, sous la supervision du personnel du collège Champollion, qui compte au total 490 élèves.
Des dégâts estimés entre 1,5 et 2 millions d’euros
Les dégâts provoqués par cet incendie sont considérables, avec des estimations allant de 1,5 à 2 millions d’euros pour la réhabilitation du bâtiment incendié. François Sauvadet, président du conseil départemental, a souligné l'importance de ces travaux pour permettre une réouverture complète à la rentrée de septembre prochain.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet acte de dégradation volontaire. Selon des sources de Le Parisien, cet événement tragique serait le résultat direct des tensions liées au narcotrafic dans la région, un sujet dont les autorités prennent très au sérieux le traitement.
Des experts en sécurité et des membres de la communauté éducative ont appelé à une réflexion collective sur les enjeux de la sécurité dans les établissements scolaires, en mettant en avant la nécessité de renforcer les mesures préventives. Une initiative qui pourrait voir le jour en réponse à des actes de violence de plus en plus fréquents.







