Jeudi soir, aux alentours de 19h30, la base sous-marine de l'île Longue, essentielle à la dissuasion nucléaire française, a été la cible de passages de cinq drones, comme l'a rapporté France Bleu. Ce site stratégique, qui abrite les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), a donc vu un dispositif anti-drones être activé pour contrer d'éventuelles menaces.
Selon des sources militaires, le bataillon de fusiliers marins, responsable de la sécurité de la base, a compatible avec un certain nombre de tirs de défense anti-drones. La réaction rapide des forces de gendarmerie maritime témoigne de la gravité de la situation, en dépit du fait que la préfecture maritime de l'Atlantique et le parquet n'ont pas encore communiqué de conclusions officielles.
Ce n'est pas la première fois que des survols de drones sont signalés dans la région. Récemment, un incident similaire a eu lieu au-dessus de la presqu'île de Crozon, une zone interdite où les activités de drone sont strictement surveillées. Le général Michel Goya, spécialiste des questions de défense, souligne que de tels survols représentent un risque accru pour la sécurité nationale et sont souvent associés à des enjeux géopolitiques sensibles.
La pleine lune de cette nuit-là offrait une visibilité exceptionnelle, ce qui était probablement un facteur facilitant pour les opérateurs de drones, souvent anonymes et difficiles à intercepter. Les autorités françaises ont récemment mis en garde contre l'augmentation des incidents de drones sur des installations militaires, suggérant que ces actions pourraient être orchestrées par des groupes cherchant à exploiter des failles dans la sécurité française.
Alors que les survols de drones se multiplient à travers l'Europe, notamment dans les zones à forte valeur stratégique, les responsables militaires français appellent à une vigilance accrue. Plusieurs voix se sont élevées, notamment celles d'experts en sécurité, pour renforcer les mesures de surveillance et de contrôle dans ces régions sensibles.







