Le meurtre de Mehdi Kessaci, survenu le 13 novembre dernier à Marseille, a secoué la ville et mis en lumière les dangers auxquels font face ceux qui luttent contre le narcotrafic. Ce tragique événement a entraîné la mise sous protection policière de plusieurs personnalités locales, notamment un journaliste, une magistrate et une ancienne secrétaire d'État. Selon les autorités, bien qu'aucune menace explicite ne pèse sur ces individus, des mesures préventives ont été jugées nécessaires. Ce niveau de protection est considéré comme le plus bas, signalant qu'aucune menace directe n'a été identifiée à ce stade.
Parmi ceux placés sous protection se trouve Sabrina Agresti-Roubache, ancienne secrétaire d'État chargée de la Ville et de la Citoyenneté. Elle a exprimé son malaise à l'idée d'être en danger chez elle, tout en soulignant l'importance de sa lutte contre le narcotrafic et pour le soutien aux familles de victimes. "Si c'est le prix à payer pour m'engager dans cette bataille, alors je l'accepte," a-t-elle déclaré à BFMTV.
Le procureur de la République de Marseille envisage le meurtre comme un acte d'intimidation, visant à décourager toute opposition au trafic de drogue. Ainsi, plusieurs autres figures publiques de la région ont également été protégées. L'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT) est en charge de l'évaluation des menaces, et les policiers adaptés leurs dispositifs à la situation de chaque personne protégée.
Ce climat de peur qui s'installe doit alerter sur la nécessité de protéger les voix qui s'opposent au narcotrafic, une problématique toujours d'actualité dans de nombreuses villes françaises. L'évaluation des menaces est un processus dynamique, et les autorités restent vigilantes face aux évolutions de la situation.







