Le scoutisme féminin britannique, représenté par l'organisation Girlguiding, a récemment annoncé un revirement de sa politique d'admission, choisissant de ne plus accepter les filles et femmes transgenres. Cette annonce, annoncée après une décision jugée nécessaire de la Cour suprême britannique, a généré une vaste controverse. Avec près de 300 000 membres âgés entre 4 à 18 ans, Girlguiding a exprimé que cette décision, bien que difficile, vise à se conformer à une interprétation stricte du sexe biologique.
Les critiques de cette décision incluent des groupes de défense des droits LGBT et des experts juridiques. Ces derniers soulignent que cette approche pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l'inclusion et la diversité dans d'autres organisations. Selon Trans + Solidarity Alliance, les groupes historiques qui ont traditionnellement accueilli des members trans sont désormais confrontés à des défis juridiques qui compromettent leurs valeurs fondamentales. Un porte-parole a déclaré, "Il est déplorable que des organisations qui ont toujours prôné l'inclusion soient forcées à adopter de telles mesures."
De plus, la Women’s Institute a également déclaré qu'elle n'accepterait plus de femmes trans à partir d'avril 2026. La présidente de l'organisation, Melissa Green, a déclaré que cette décision est empreinte de regret et de tristesse, les Women’s Institutes ayant par le passé accueilli des femmes trans avec ouverture. Les implications de la décision de la Cour suprême unissent ces deux organisations dans une inquiétude commune face à un avenir incertain pour l'inclusion.
Alors que les débats continuent de faire rage, il est essentiel de considérer les avis multiples, de l'inclusion à l'application des lois, de manière à ne pas sacrifier les droits d'une catégorie de personnes sur l'autel de l'égalité.







