Kiev a récemment exprimé des préoccupations graves concernant le sort des enfants ukrainiens enlevés dans les territoires occupés, les accusant d'être transférés vers des camps de « rééducation » en Corée du Nord. Dmytro Loubinets, médiateur ukrainien, a rapporté que certains de ces enfants auraient été envoyés à plus de 9 000 kilomètres de leur foyer. Selon une ONG ayant témoigné devant le Sénat américain, 165 camps accueilleraient actuellement des enfants ukrainiens, non seulement en Russie et en Biélorussie, mais aussi désormais en Corée du Nord.
L'Ukraine estime que depuis le début du conflit, environ 20 000 enfants ont été « déportés », bien que seuls 1 850 d'entre eux aient pu être retrouvés. Les autorités russes ont rejeté ces accusations, affirmant que leur intention est de protéger les enfants des dangers des combats. Ce sujet est désormais un facteur clé dans les délicates négociations autour d'un éventuel accord de paix, alors que l'ONU demande le retour « immédiat et inconditionnel » de tous les enfants transférés hors d'Ukraine.
Les analystes estiment que cette situation pourrait avoir des répercussions sur les pourparlers de paix, certains figures notables comme l'expert en relations internationales Jean-Marie Le Guen, plaidant pour une attention accrue à la situation humanitaire des enfants. Des inquiétudes croissantes apparaissent également parmi les dirigeants européens, qui craignent que de telles actions mettent en péril les efforts de négociation.
Face à ces révélations, de nombreux pays appelés à agir et à augmenter la pression sur Moscou afin d’assurer la sécurité des enfants ukrainiens. La communauté internationale, en particulier l'Europe, se retrouve à un carrefour : comment réagir face à des allégations aussi alarmantes tout en naviguant dans un contexte diplomatique complexe ?







