Des enquêtes récentes montrent que les deux assaillants responsables de l'attentat antisémite sur la plage de Bondi, qui a coûté la vie à 15 personnes, avaient suivi un entraînement en Australie, selon la police. Les autorités ont récupéré une vidéo où Sajid et Naveed Akram, père et fils, apparaissent devant un drapeau du groupe jihadiste État islamique, évoquant des passages du Coran tout en critiquant les « sionistes ». Cette découverte souligne la montée préoccupante du radicalisme local.
Le fils, Naveed Akram, blessé lors de l'attaque, a été transféré de l'hôpital à un établissement pénitentiaire, tandis que son père a perdu la vie lors de l'affrontement. Cette tragédie a suscité de vives réactions en Australie et à l'international, ravivant le débat sur la sécurité et la radicalisation.
D'après un rapport de Le Monde, cette attaque met en lumière les défis auxquels fait face le pays face à la menace toujours persistante du terrorisme. Les experts, tels que le professeur de sécurité intérieure Janine Clark, soulignent l'importance d'une vigilance accrue et d'un travail collaboratif entre les agences de renseignement pour prévenir de futures tragédies.
Les investigations se poursuivent pour déterminer les motivations profondes des assaillants et vérifier s'ils avaient des complices. Un climat de tension règne alors que le pays tente de comprendre comment de tels actes de violence ont pu se produire au sein de ses frontières.







