Le 22 décembre, les autorités américaines ont confirmé la mise en place d'un blocus naval autour du Venezuela, dirigé par le président socialiste Nicolás Maduro, visant des pétroliers soupçonnés de contourner des sanctions imposées par Washington. Au cours de ce week-end, un pétrolier en particulier a été poursuivi en mer des Caraïbes, selon un responsable de l'administration.
"Les garde-côtes américains poursuivent activement un navire sous sanctions qui tente de contourner illégalement les restrictions imposées par le gouvernement américain", a déclaré la source sous anonymat. Ce navire, identifié comme le Centuries, a été arrété par les garde-côtes américains, une opération que Caracas a qualifiée de "vol".
Des mesures strictes contre le transport maritime
Les États-Unis ont déjà intercepté plusieurs pétroliers qu'ils affirment transporter du pétrole provenant de la compagnie pétrolière publique vénézuélienne, la PDSVA, sous sanctions. Malgré ces efforts, deux des navires interceptés ne figurent pas sur la liste des sanctions du Trésor américain.
Anna Kelly, porte-parole de la Maison Blanche, a affirmé que le dernier navire capturé contenait du pétrole volé et faisait partie d'une "flotte fantôme vénézuélienne" visant à financer le régime de Maduro, décrit par Trump comme un "narcoterroriste". De son côté, Maduro dément toute implication dans des actes de piraterie maritime et accuse les États-Unis de vouloir renverser son gouvernement pour s'approprier les richesses pétrolières du pays.
Le conflit entre Washington et Caracas s'intensifie alors que Chevron, le géant américain, continue ses activités dans le pays, créant des tensions encore plus vives dans cette situation déjà complexe. La vice-présidente vénézuélienne, Delcy Rodríguez, a confirmé qu'un navire de Chevron avait quitté le Venezuela avec du pétrole à destination des États-Unis, affirmant que l’action était réalisée "dans le strict respect des régulations".
Les experts de la géopolitique soulignent que cette escalade des tensions pourrait avoir de sérieuses répercussions sur la région. Selon une analyse publiée par France 24, les tensions entre les États-Unis et le Venezuela ne se limiteront pas à des confrontations maritimes et pourraient se propager à d'autres domaines économiques et politiques.
Alors que la situation continue d'évoluer, toutes les parties concernées semblent déterminées à maintenir leur position, rendant difficile une résolution pacifique à cette crise maritime.







