Début décembre, la décision du Guinness World Records de ne pas homologuer un record proposé par une association israélienne a suscité un vif débat. De nombreux internautes et médias ont interprété cet acte comme un boycott explicite. Cependant, selon les déclarations officielles de l'organisation, il s'agit d'une mesure temporaire, affectant également les territoires palestiniens, en raison de la situation de guerre à Gaza.
Les tensions autour de cette situation ont été amplifiées par un article publié par la chaîne israélienne Channel 12, affirmant que le Guinness retirait sa reconnaissance des records d'Israël. Cet article a rapidement circulé, provoquant des réactions de soutien et de critique, tant sur les réseaux sociaux que dans divers médias. Par exemple, un internaute pro-palestinien a salué le Guinness World Records pour son "boycott", tandis qu'un commentateur israélien a dénoncé cette situation comme une hypocrisie.
La décision de l'institution britannique est survenue après que l'association Matnat Chaim, qui œuvre pour le don de reins, a vu sa demande d'homologation rejetée. Rachel Haber, la présidente de l'association, a exprimé son indignation, mettant en avant les avancées notables d'Israël dans ce domaine. Elle a déclaré : "Israël est à la pointe de cette merveilleuse révolution mondiale sur le don d'organes". Malgré cela, le Guinness a clarifié que la suspension des enregistrements était ordonnée en raison de la conjoncture actuelle de conflit, une précaution prise pour des raisons de sécurité.
Dans un communiqué, l'organisation a précisé qu'elle ne traiterait plus de demandes jusqu'à nouvel ordre, sauf celles issues d'une collaboration avec des agences humanitaires des Nations Unies. Ce choix, a-t-elle expliqué, sera régulièrement réévalué. Sur les réseaux sociaux, certains comptes ayant relayé l'idée d'un boycott ont rectifié leurs déclarations pour clarifier que la décision concerne à la fois Israël et les territoires palestiniens.
Cette affaire fait écho à d'autres décisions similaires prises par le Guinness World Records. En 2022, face à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'organisation avait annoncé la suspension de ses activités dans ce pays. Selon des sources médiatiques, elle continue actuellement de rejeter les demandes émanant de Russie et de Biélorussie, tout en indiquant une possible évolution de sa politique d'engagement à l'avenir.
Alors que le débat à ce sujet se poursuit, plusieurs experts appellent à une prise de conscience concernant l'impact de la situation géopolitique sur des événements qui devraient être apolitiques. L'importance d'inclure toutes les voix, même dans des contextes difficiles, est primordiale dans la conversation mondiale actuelle.







