Le tirage au sort de la Coupe du Monde 2026 a révélé des confrontations captivantes pour les équipes africaines. Cette édition, qui se déroule du 11 juin au 19 juillet 2026, promet des affiches éclatantes, incluant un choc Maroc-Brésil et un duel France-Sénégal.
Neuf sélections africaines vont participer à cet événement phare du football mondial. Parmi elles, le Maroc, le Sénégal, l'Égypte, l'Algérie, et la Tunisie seront en lice, rejoignant d'autres nations comme l'Côte d'Ivoire et le Cap-Vert. En cas de succès, la RD Congo pourrait également se qualifier après ses barrages.
Pour le consultant football de France 24, Xavier Barret, le tirage a ses hauts et ses bas : "Les nations comme le Maroc et le Sénégal sont confrontées à des équipes de très haut niveau d'entrée de jeu, une pression qui pourra aussi être une opportunité de briller !"
Le Sénégal, par ailleurs, aspirera à rééditer son exploit de 2002, lorsqu'il avait surpris le monde en battant la France lors de son match d'ouverture. Didier Deschamps, le sélectionneur français, a déjà anticipé une rencontre émotionnelle, soulignant la motivation supplémentaire que représente ce match pour les joueurs. "Il y a un lien spécial entre ces deux nations", a-t-il commenté.
Pour ce qui est du Maroc, l'entraîneur Walid Regragui s'est montré confiant face au défi que représente le Brésil : "Nous avons confronté un favori à l'entrée de la compétition, ce qui nous permettra de tester notre valeur d'emblée," a-t-il déclaré après le tirage.
Dans le grand bain dès le premier tour
D'autres équipes africaines entreront également dans la compétition avec des premiers matchs intéressants. L'Algérie, par exemple, affrontera l'Argentine, championne du monde en titre, tandis que l'Égypte se mesurera à la Belgique. Les joueurs sud-africains ouvriront le bal contre le Mexique.
La perspective de se mesurer à des adversaires de renom pourrait, selon les experts, se transformer en atout pour la plupart des nations africaines. En effet, grâce à la nouveauté du tournoi élargi, les huit meilleurs troisièmes des groupes accèdent à la phase éliminatoire, une opportunité inédite pour se qualifier.
Les résultats sur le terrain pourraient être cruciaux : le Maroc, classé 11e par la FIFA, a également pour rivaux l'Écosse et Haïti, des équipes que la sélection marocaine pourrait bien dominer. Le Sénégal, lui, devra se concentrer sur la France et une équipe d'un barrage (Irak, Bolivie ou Suriname), avec de réelles chances de sortir de sa poule.
Cependant, la Tunisie, le Cap-Vert et le Ghana pourraient avoir des défis plus difficiles à relever. Les Tunisiens, qui n'ont encore jamais dépassé le premier tour d'une Coupe du Monde, devront probablement affronter la Pologne ou l'Ukraine, en plus des Pays-Bas. Le Cap-Vert se trouve également dans un groupe compliqué avec l'Espagne, et le Ghana affrontera l'Angleterre et la Croatie.
En somme, si le paysage semble prometteur pour certaines nations, d'autres doivent faire face à une lutte acharnée pour passer au tour suivant. Comme le souligne un spécialiste local, "la diversité des groupes pourrait aussi être une bénédiction pour certaines équipes moins attendues".







