Le 30 décembre, la France a officially annoncé la commande de deux avions de surveillance GlobalEye à Saab, pour un montant de 1,1 milliard d'euros. Ce choix traduit une volonté de modernisation des capacités de surveillance aérienne françaises, visant à remplacer les quatre anciens avions Awacs, d'origine américaine.
Ce contrat, confirmé par la Direction générale de l’Armement (DGA), inclut également une option pour acquérir deux appareils supplémentaires. Les livraisons des GlobalEye sont programmées entre 2029 et 2032, comme le souligne le géant suédois dans son communiqué. Les nouveaux avions offriront des technologies avancées pour répondre aux défis contemporains en matière de surveillance et de reconnaissance.
Lors d'une précédente rencontre au salon du Bourget, la France avait exprimé son intention sur ce dossier, marquant un nouvel élan dans la coopération militaire entre la France et la Suède. Micael Johansson, le directeur général de Saab, a déclaré : « Ce choix renforce l’engagement de la France envers la souveraineté et la protection globale de l’Europe ».
Outre cet achat, la France est également en lice pour fournir à la Suède des frégates dans le cadre d’un appel d’offres pour quatre bâtiments additionnels à livrer d’ici 2035. Ce projet témoigne de l’intensification des relations entre les deux nations, qui cherchent à renforcer leurs capacités respectives en termes de défense.
Selon des analyses récentes d’experts militaires, l’intégration des avions GlobalEye pourrait représenter un tournant significatif dans la stratégie de défense française. Ces appareils dotés de systèmes de surveillance de pointe seront essentiels pour répondre aux menaces croissantes dans un environnement géopolitique incertain. Les experts prévoient que ces nouveaux avions permettront non seulement d'améliorer la détection et la réponse aux situations critiques, mais également d’assurer une coopération plus fluide avec d’autres pays européens.







