Un raid israélien mené mercredi soir près de Khan Younès a coûté la vie à cinq Palestiniens, dont deux jeunes enfants âgés de 8 et 10 ans, selon des sources hospitalières locales. Les victimes ont été confirmées par l'hôpital de campagne koweïtien d'Al-Mawassi, qui signale également plusieurs blessés parmi la population civile suite à cette attaque.
Dans un communiqué, l'armée israélienne a justifié cette opération en évoquant une riposte après des affrontements qui ont entraîné la blessure de cinq soldats israéliens. Pour sa part, la Défense civile de Gaza, sous le contrôle du Hamas, a affirmé qu'Israël avait ciblé des camps de personnes déplacées avec des missiles, complicant davantage la situation déjà volatile dans le territoire palestinien.
Ce raid survient alors qu'une trêve fragile est en place depuis le 10 octobre, après une escalade des hostilités qui a débuté il y a plus de deux ans. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a accusé le Hamas de violer continuellement cette trêve en menant des « actes terroristes » contre les forces israéliennes. Il a déclaré : "Israël ne tolérera aucune attaque contre ses soldats et agira en conséquence." Les chocs violents et les conflits armés demeurent courants malgré les appels à la paix, alimentant ainsi un cycle de violence qui semble sans fin.
Selon les derniers rapports de l'ONU, plus de 70 000 personnes ont perdu la vie en raison de cette guerre, tandis que des milliers d'autres ont été blessées ou déplacées. Des experts appellent à des négociations renouvelées pour mettre un terme à cette crise humanitaire persistante. Dans des déclarations récentes, la Fédération internationale des journalistes a dénoncé les entraves à la couverture médiatique de ces événements tragiques, aggravant encore plus l'angoisse des populations affectées.
Alors que la situation continue d'évoluer, il est urgent que la communauté internationale prenne des mesures pour éviter une nouvelle escalade des violences.







