Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a fermement réagi aux récentes déclarations de la stratégie de sécurité américaine, qui mettent en lumière une inquiétante volonté d'intervention dans les affaires politiques européennes. Lors d'un discours prononcé à l'Institut Jacques Delors, il a souligné : "Les États-Unis ne peuvent pas désigner quels partis sont acceptables pour les citoyens européens".
Cette prise de position fait écho à une préoccupation croissante au sein de l'Union européenne. Dans un contexte où de nombreux pays européens s'efforcent de renforcer leur souveraineté, Costa rappelle l'importance d'une politique indépendante, à l'abri de toute pression extérieure. "Ce que nous ne pouvons accepter, c'est cette menace d'interférence dans nos décisions intérieures", a-t-il déclaré, mettant en évidence le besoin d'autonomie dans les choix politiques fondamentaux.
De nombreux analystes politiques partagent cette vue. Selon le rapporteur spécial Philippe Ebert, "la puissance américaine doit comprendre que l'Europe ne se pliera pas à des pressions extérieures". Les enjeux sont d'autant plus cruciaux que les relations transatlantiques sont mises à l'épreuve sur divers fronts, allant de l'économie aux questions de sécurité.
Ainsi, des voix s'élèvent pour demander un dialogue plus équilibré entre les deux continents. "Nous ne sommes pas des pupilles sous tutelle", affirme Lucia Moretti, experte en relations internationales. En effet, l’Europe doit naviguer un chemin qui lui est propre, tout en maintenant des liens constructifs avec les États-Unis.
En conclusion, Antonio Costa, par ses interventions, rappelle avec force que chaque nation doit défendre son espace politique et ses choix sans ingérence, affirmant ainsi la nécessité d'une Europe plus forte et plus résiliente face aux influences extérieures.







