La saison de la grippe a pris un tour préoccupant en France, où l'épidémie a déjà touché l'Île-de-France, la Normandie et la Nouvelle-Aquitaine. D'après les données récentes de l'agence Santé publique France, ces régions affichent des niveaux d'infection alarmants, tandis que d'autres parties du pays entrent en phase pré-épidémique.
Ce constat a été établi lors du dernier bilan hebdomadaire, où il a été noté une « nette augmentation » des cas de grippe dans toutes les catégories d'âge. L'agence insiste sur le fait que les tendances actuelles montrent un risque croissant de propagation à travers l'ensemble du territoire, comme le rapporte Santé publique France.
En particulier, la fin novembre a marqué une transition pour l'Île-de-France, la Normandie et la Nouvelle-Aquitaine vers une phase d'épidémie, laissant d'autres régions de l'Hexagone, à l'exception de la Corse, en phase pré-épidémique. Outre-mer, Mayotte connaît également une montée des cas de grippe, signalée depuis la semaine passée.
Comparée à la saison précédente, où plus de 17 000 décès avaient été enregistrés en raison de la grippe, cette année pourrait être également difficile. Le taux de vaccination restait insuffisant, augmentant la gravité de l'épidémie, selon des études récentes. Cette année, le lancement de la campagne de vaccination semble plus prometteur.
En parallèle, le taux d'infection par la bronchiolite continue de grimper, affectant principalement les nourrissons. Alors que la Corse demeure la seule région à ne pas être impactée par cette épidémie, d'autres régions d'outre-mer, comme la Guadeloupe et la Martinique, sont désormais classées en phase pré-épidémique pour la bronchiolite.
Du côté de la COVID-19, la circulation du virus apparaît réduite. Toutefois, une légère tendance à la hausse est observée dans les analyses des eaux usées, selon Santé publique France.
Les experts conseillent vivement de se faire vacciner pour limiter la propagation de la grippe et de rester vigilants face à une saison épidémique qui s’annonce difficile. Les conséquences d'une faible couverture vaccinale pourraient être significatives, tant pour les populations vulnérables que pour les services de santé en général.







