Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a récemment exprimé de vives inquiétudes au sujet de l'éventuelle adoption d'une loi spéciale pour le budget 2026. Sur les ondes de France Inter, il a alerté que cette mesure conduirait à un déficit « nettement supérieur à ce qui est souhaitable », en grande partie à cause de l'absence de réformes d'économies concrètes.
« Une telle loi ne propose aucune mesure budgétaire significative ni d'économies », a-t-il déclaré. Cette situation, selon lui, pourrait placer la France dans une position délicate, notamment si le déficit excédait 5 % du PIB. Les avertissements de Villeroy de Galhau sont partagés par d'autres experts économiques qui soutiennent qu'un tel déficit pourrait compromettre la stabilité économique du pays. En effet, des économistes de l'INSEE soulignent que chaque pourcentage de déficit supplémentaire peut entraîner des conséquences graves sur la dette nationale.
Face à ces risques, le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a évoqué la possibilité de ce texte législatif en cas d'absence d'accord entre députés et sénateurs lors d'une réunion cruciale. Une source gouvernementale a également indiqué que la non-approbation du budget entraînerait des complications majeures, rendant urgente l'adoption d'un budget provisoire, semblable à celui de 2025.
Alors que les tensions politiques demeurent palpables, les décideurs sont appelés à trouver une issue viable. Plusieurs analystes économiques, notamment ceux de la Banque de France, insistent sur le besoin d'une stratégie soutenue pour réorienter les dépenses vers des priorités essentielles, telles que la défense et le développement durable, au lieu de recourir à des solutions temporaires.
Les discussions sur le budget 2026 continuent de faire l'objet d'intenses débats, et il est impératif pour le gouvernement de trouver une solution qui ne compromette pas l'avenir économique de la France.







