Dans une lettre ouverte impactante, le collectif citoyen de parents d'élèves #MeTooÉcole a sollicité Emmanuel Macron, lui demandant de renforcer la protection des enfants face à une série d'agressions sexuelles signalées dans les écoles, en particulier à Paris.
« Nous sommes #MeTooÉcole. La voix unie de parents, citoyens et enseignants, nous luttons pour mettre fin aux violences faites aux enfants dans les établissements scolaires », affirment les membres de ce collectif fondé récemment.
Au-delà des larmes et des peurs des enfants, cette situation alarmante soulève des questions cruciales. « Ces comportements inhabituels sont souvent ignorés jusqu'à ce que des révélations brutales surgissent », ajoute le collectif.
Leur appel à l'action, adressé aussi à Brigitte Macron, intervient après que la ville de Paris ait annoncé en 2025 la suspension de 30 animateurs, dont 16 pour des suspicions d'agressions sexuelles, selon des informations relayées par le parquet de Paris et d'autres sources médiatiques.
« Comment peut-on confier son enfant à l'école en toute sérénité, sachant que des actes de ce type peuvent y être perpétrés ? », s'interroge le collectif. « Nous sommes confrontés à une culture qui protège davantage les adultes que les enfants, qui minimise la gravité de ces actes. »
Face à cette crise de confiance, de nombreux parents se retrouvent désemparés. « L'institution ne souhaite pas créer de désagréments et demande à l'enfant de retourner en cours, ignorant sa douleur », poursuivent-ils.
En réaction à ces révélations, la mairie de Paris a implémenté un plan de lutte contre les violences sexuelles et sexistes, créant ainsi un poste de défenseur des enfants et promettant une meilleure formation pour les intervenants périscolaires.
Le collectif #MeTooÉcole formule des recommandations précises, incluant un contrôle systématique des antécédents des professionnels au contact des enfants, ainsi qu'un protocole clair pour chaque école. Ils appellent également à une enquête administrative et à un audit national des établissements, débutant par les écoles de Paris.
Cette mobilisation souligne l'urgence d'une action collective pour protéger les plus vulnérables et faire évoluer les mentalités face à des violences inacceptables dans le cadre scolaire.







