Le collectif citoyen #MeTooÉcole, récemment formé par des parents d'élèves, a lancé un appel vibrant à Emmanuel Macron pour agir en faveur de la protection des enfants, suite à plusieurs signalements d'agressions sexuelles dans des écoles, en particulier à Paris. Dans une lettre ouverte parue dans La Tribune, ils expriment leurs inquiétudes croissantes sur la sécurité de leurs enfants dans le cadre scolaire.
"Nous sommes #MeTooÉcole. La voix de parents, de citoyens et d'enseignants unis contre les violences faites aux enfants dans les écoles", affirment-ils. Le collectif souligne que de tels incidents ne débutent pas toujours par des événements flagrants mais peuvent se manifester par des signes plus subtils comme des pleurs ou des comportements inhabituels. Ils interpellent la société en rappelant que ces changements sont souvent le symptôme de violences physiques, morales ou sexuelles, souvent passées sous silence.
Cette lettre, mise en lumière après divers signalements d'agressions, attire également l'attention sur le fait que la culture du silence autour de ces actes persiste. "Comment imaginer confier son enfant à l'école en toute confiance alors que de telles atrocités y peuvent être commises ?", s'interroge le collectif, déplorant une culture qui minimiserait ces violences et protégerait plutôt les adultes.
En réponse à ces révélations préoccupantes, la mairie de Paris a récemment annoncé un plan d'action pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles dans les écoles, incluant la création d'un poste dédié à la défense des enfants. Patrick Bloche, adjoint PS à l'éducation à la mairie de Paris, a assuré que des mesures disciplinaires seraient prises à tous les niveaux suite aux signalements. Il a également précisé que des inspections étaient en cours dans plusieurs établissements concernés.
Des sources médiatiques, telles que France Info, rapportent que jusqu'à maintenant, 36 animateurs ont été suspendus à Paris, dont 19 pour des violences sexuelles sur mineurs. Le collectif #MeTooÉcole demande maintenant des réformes systématiques, notamment un contrôle des antécédents de tous les professionnels en contact avec les enfants, ainsi qu'une mise en place de protocoles clairs pour signaler et protéger immédiatement les enfants.
Avec ce mouvement, les parents souhaitent faire entendre leur voix et garantir la sécurité de leurs enfants tout en appelant à une prise de conscience collective de la gravité des violences faites aux plus jeunes. Ils exigent une action urgente pour transformer les promesses en actions concrètes, afin que plus jamais un enfant ne soit confronté à de telles horreurs dans un environnement censé être sûr.







