À partir du 1er janvier, tous les véhicules soumis au contrôle technique seront évalués pour détecter la présence d'un airbag Takata signalé comme « stop drive ». Cette directive émane du ministère des Transports, qui exhorte les automobilistes à prendre les devants.
Environ 1,3 million de voitures, actuellement en circulation, sont concernées par cette mesure, destinée à identifier systématiquement les véhicules à risque. Dans un communiqué, le ministère précise : « Pour protéger les conducteurs, il est essentiel de contrôler les airbags, surtout ceux qui présentent un potentiel danger mortel. »
Si votre véhicule est équipé d'un airbag Takata classé « stop drive », un contrôle technique sans preuve de réparation entraînera une contre-visite et l'interdiction de circuler. Cette démarche s'inscrit dans un cadre plus large de sécurité routière, comparable à celle en place pour les défauts majeurs tels que l'absence de freins.
Pour éviter les désagréments, le ministère encourage également les propriétaires de voitures à vérifier immédiatement si leur véhicule est touché par un rappel concernant les airbags Takata. À ce jour, on dénombre 46 accidents liés à ces dispositifs défectueux en France, dont 20 morts.
Expert en sécurité routière, Jean-Pierre Lemoine souligne : « La vigilance est primordiale. Les airbags Takata, en raison de la dégradation de certains composants, peuvent causer des blessures graves en cas d'accident. » Les utilisateurs des véhicules affectés doivent donc agir rapidement pour garantir leur sécurité et celle des autres.
Finalement, l'affaire des airbags Takata, qui a déjà causé de nombreuses tragédies à l'échelle mondiale, continue de ternir l'image de l'entreprise. Alors que Takata est maintenant en faillite, la vigilance reste de mise pour les conducteurs concernés.







