Les querelles autour des successions sont fréquentes, alimentées par des rivalités entre frères et sœurs ou par des tensions entre enfants issus de différents mariages. Le décès d'un proche peut ainsi raviver des conflits latents, rendant la gestion de l'héritage complexe.
1. Choisir un notaire commun
Pour apaiser les conflits, il est conseillé d'engager un seul notaire, choisi par la majorité des héritiers. Ce notaire agira en toute impartialité, aidant à dresser la liste des biens du défunt ainsi que des donations. En cas de désaccord, les héritiers devront fournir des preuves solides pour étayer leurs doutes.
2. Protéger les biens du défunt
Si des héritiers craignent que certains objets de valeur ou sentimentaux soient détournés, ils peuvent demander l'apposition de scellés sur le domicile du défunt. Cette procédure judiciaire, qui n'exige pas la présence d'un avocat, vise à sécuriser le patrimoine durant la succession. Les scellés deviennent alors une barrière contre les actes indélicats.
3. Gérer les comptes bancaires et les biens matériels
Une fois le décès constaté, informer rapidement les banques est crucial pour bloquer les comptes à nom du défunt, empêchant ainsi toute manipulation des fonds. Parallèlement, un inventaire des biens peut être demandé, souvent réalisé par un notaire avec l'aide d'un commissaire-priseur, facilitant ainsi le partage équitable des héritages.







