Les autorités marseillaises ont récemment démantelé un réseau de narcotrafic reliant l'Espagne à la région de Marseille. Cette opération, initiée par le parquet de Marseille en collaboration avec l'OFAST (Office anti-stupéfiants), a conduit à l'arrestation de six individus en début de semaine.
Les recherches ont débuté en janvier 2025, après des informations faisant état d'un trafic de cannabis dissimulé dans des véhicules utilitaires conçus pour transporter des matériaux de construction. Selon des sources de France Info, les douanes ont renforcé leur surveillance à la frontière avec l'Espagne, ce qui a contribué à l'arrestation de deux suspects le 4 décembre 2025. Ces derniers étaient en possession de 176 kg de résine de cannabis, cachés dans une Skoda Kodiak, tandis qu'une Porsche Cayenne servait d'escorte.
L'enquête a révélé des éléments édifiants : 166 000 euros en espèces, des armes, une quantité significative de cocaïne (100 g), ainsi que divers objets et véhicules de luxe, évalués à plus de 135 000 euros, ont été saisis. De plus, plus de 352 000 euros ont été gelés sur les comptes bancaires des suspects.
Un fait étonnant a retenu l'attention des enquêteurs : un serval, un félin protégé, a été retrouvé en cage chez l'un des suspects. Ce dernier, impliqué dans le trafic, aurait acquis l'animal de manière illégale. Le serval a été pris en charge par une association dédiée aux espèces menacées, comme le rapporte Le Monde.
Les six personnes interpellées, dont un gérant de sociétés de BTP, ont été mises en examen pour importation de stupéfiants en bande organisée, trafic et association de malfaiteurs. Cette affaire soulève également la question du lien croissant entre narcotrafic et activités légales, un point souligné par des experts en criminologie. Ces derniers notent que ce type de trafic utilise des structures apparemment innocentes pour dissimuler leurs opérations illicites.







