Environ 200 personnes se sont rassemblées au Bourget, en Seine-Saint-Denis, mardi 16 décembre, pour rendre hommage à Dan Elkayam, un jeune Français de 27 ans tué lors de la tragédie antisémite survenue à Sydney.
Des bouquets de fleurs et des bougies ont été déposés en mémoire de Dan, devant l'immeuble où réside sa famille. La douleur de la perte a été palpée, alors que la communauté s'unit pour soutenir les proches de la victime.
Dan Elkayam, originaire de Seine-Saint-Denis, avait fait le choix de s'installer en Australie, où il travaillait en tant qu'analyste informatique. Passionné de football, il avait récemment voyagé dans divers pays, notamment au Mexique et en Indonésie, avant de s'établir à Sydney.
Sa famille l'a décrit dans un communiqué comme « un fils, un frère, un oncle, un ami, un mari exceptionnel ». L'annonce de sa mort, attribuée à des actes d'antisémitisme, a conduit à une onde de choc parmi ses proches, qui déclarent que « l’antisémitisme laisse un vide dans le cœur de tous ceux qui l'ont connu », comme l'ont relayé plusieurs médias locaux.
Le drame s'est produit lors de la célébration de Hanoukka, une fête juive, à Bondi Beach, où un père et son fils ont ouvert le feu sur la foule, faisant au moins 15 victimes et blessant 42 autres. Les autorités australiennes, qui ont qualifié cet événement de « terroriste » et d’« antisémite », continuent d'enquêter sur les motivations des assaillants. Des experts en sécurité évoquent une radicalisation potentielle, nourrit d'une idéologie extrémiste.
Le Premier ministre australien a souligné que ces attaques visaient à créer un climat de peur au sein de la communauté juive. Des appels à une meilleure protection des minorités religieuses et des mesures de sécurité renforcées ont été formulés pour empêcher de telles tragédies à l'avenir. Les réactions à cette horreur continuent d’évoluer, avec des événements commémoratifs organisés dans toute la France, pour rappeler l'importance de l'unité face à la haine.







