La journaliste et auteur Tatiana Schlossberg, petite-fille du président américain John F. Kennedy, a perdu son combat contre le cancer à l'âge de 35 ans. Sa famille a annoncé son décès dans un message poignant publié sur le compte Instagram de la bibliothèque présidentielle Kennedy, où ils ont exprimé leur chagrin : « Notre belle Tatiana est morte ce matin. Elle sera toujours dans nos cœurs ».
Schlossberg, qui était spécialisée dans les questions environnementales, avait révélé son diagnostic de leucémie myéloïde aiguë, accompagné d'une mutation rare, dans une tribune parue dans le New Yorker le 22 novembre. Dans cette lettre ouverte, elle a partagé ses expériences, notamment la découverte de sa maladie peu après la naissance de sa fille en mai 2024, un moment qui aurait dû être rempli de joie. Elle a révélé que les médecins lui avaient donné un an à vivre, ce qui a bouleversé sa famille et ses proches.
La journaliste n’a pas hésité à évoquer les implications de la désinformation en santé publique, en s'adressant directement à son cousin, Robert F. Kennedy Jr. Son cousin, connu pour ses positions antivaccin et pour avoir réduit les investissements dans des traitements vitaux, a récemment été nommé secrétaire à la Santé des États-Unis. Schlossberg a écrit : « Depuis mon lit d’hôpital, j'ai vu Bobby être confirmé, malgré son manque d'expérience dans le domaine médical. Je m'inquiète pour la santé des patients vulnérables, comme moi ».
En tant que correspondante pour le New York Times, elle s'était engagée à sensibiliser l'opinion publique sur les enjeux environnementaux contemporains. Elle avait reçu des éloges pour son essai publié en 2019, « Consommation insidieuse : l'impact environnemental que vous ignorez », qui a remporté un prix de la Société des journalistes environnementaux pour sa profondeur et son accessibilité.
Ses contributions ne se limitaient pas à ses écrits; Tatiana Schlossberg avait également collaboré avec diverses organisations pour promouvoir des initiatives visant à lutter contre le changement climatique. Son décès prématuré laisse un vide immense dans le domaine du journalisme environnemental et parmi ceux qui l'ont admirée. Son héritage vivra à travers son travail et son engagement inébranlable pour notre planète.







