Pour le nouvel an 2026, les ministres sont priés d'abandonner les cartes de vœux en papier.
Dans un message envoyé aux membres de son cabinet, le Premier ministre Sébastien Lecornu a demandé à tous les ministres et leurs équipes de ne plus envoyer de cartes de vœux au format papier pour les fêtes de fin d'année. Cette directive s'inscrit dans un effort plus large visant à réduire les dépenses publiques.
Sébastien Lecornu, conscient des enjeux économiques actuels, a souligné que chaque centime compte. Selon des informations relayées par BFMTV, le Premier ministre a confirmé la nécessité d'économiser en rationalisant la communication gouvernementale.
Dans son email adressé aux ministres, Matignon précise que cette instruction s'applique également au personnel des ministères. « Cela pourrait représenter plusieurs milliers de cartes envoyées », confie un conseiller de l'exécutif à TF1.
Alors que le gouvernement discute des budgets de la Sécurité sociale et de l'État, Lecornu a exprimé sa volonté de réformer en profondeur la communication de l'État. Les nouvelles initiatives devraient entrer en vigueur dès le 1er janvier 2026, avec un objectif ambitieux de 300 millions d'euros d'économies à partir de cette date.
Une mesure symbolique mais significative
Bien que la mesure concernant les cartes de vœux soit considérée comme symbolique, elle fait partie d'un plan plus vaste pour contrôler les coûts. Selon les équipes du Premier ministre, le budget consacré à la communication de l'État a atteint un milliard d'euros en 2024. « Nous ne pensons pas qu'il soit nécessaire d'envoyer des vœux par carte papier, un email peut très bien suffire », indique un responsable gouvernemental.
Les économistes saluent cette initiative, bien qu'ils avertissent que la véritable réforme des dépenses publiques nécessitera des actions plus substantielles. La question demeure : le retrait des cartes de vœux suffira-t-il pour engendrer des économies significatives ? Les experts s'interrogent sur les réelles implications budgétaires de ce type de changements. En attendant, la décision semble marquer un tournant dans la gestion des dépenses gouvernementales face à la crise économique actuelle.







