La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a confirmé sur TF1 que l'exécutif ne planifie pas l'augmentation des franchises médicales, un élément essentiel du projet de loi de finances de la Sécurité sociale, actuellement pour examen par l'Assemblée nationale.
« Il n’y a pas de majorité pour mettre en œuvre une telle hausse », a-t-elle déclaré, soulignant que le Premier ministre, Sébastien Lecornu, ne souhaitait pas passer en force sur ce sujet sensibles pour les Français. Cette déclaration vient en réponse à des inquiétudes croissantes concernant l'impact d'une telle hausse sur les ménages déjà en difficulté. Selon le quotidien Le Monde, un consensus semble loin d'être atteint au sein de l'Assemblée.
Beaucoup craignent qu'une hausse des franchises médicales ne pèse davantage sur le budget des ménages, alors que l'inflation et le coût de la vie continuent d'augmenter. La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a également insisté sur le fait que cette question ne pourrait pas être incluse dans les prévisions financières pour l'année à venir. « Il est crucial de garantir l'accessibilité des soins », a-t-elle souligné, selon des sources proches du dossier.
D'autre part, des experts en santé publique, comme le Dr Jean-Michel Salomon, estiment que toute hausse des franchises pourrait dissuader certains patients de consulter, aggravant ainsi leur état de santé. « Nous devons nous interroger sur les conséquences à long terme d'un tel choix », déclare-t-il.
Ainsi, face à une situation financière difficile et à une montée des inquiétudes au sein de la population, l'engagement du gouvernement à ne pas augmenter les franchises médicales semble être une tentative de restaurer la confiance et d'assurer l'accès aux soins pour tous.







