Dans un climat de tensions politiques, le gouvernement français a pris l'engagement de ne pas relever les franchises médicales dans le cadre du budget de la Sécurité sociale. Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, a assuré que cette décision ne serait pas impromptue, affirmant : « On ne le fera pas sans les parlementaires. » Cette annonce fait suite à une forte opposition de la part des députés qui ont exprimé leur mécontentement face à cette mesure potentiellement préjudiciable pour les assurés.
La majorité des députés semble avoir un consensus sur la nécessité de maintenir les franchises à leur niveau actuel, tandis que la porte-parole a souligné l'importance du dialogue entre l'exécutif et le législatif afin d’assurer un budget équilibré pour la Sécu. Comme l'indique le quotidien Le Figaro, la proposition initiale d'augmenter ces franchises ne figure pas dans le texte actuellement débattu à l'Assemblée.
Maud Bregeon a aussi avisé : « Si le texte est rejeté, nous risquons de nous retrouver sans budget de la sécurité sociale pour l’année à venir, ce qui pourrait générer un déficit de 10 milliards d’euros. » En effet, des économistes affirment que l'absence d'une loi budgétaire claire pourrait aggraver significativement le déficit déjà existant.
Cependant, des personnalités politiques comme Édouard Philippe, chef des députés Horizons, ont exprimé des réserves quant à la proposition gouvernementale, soulignant que « voter pour un budget incertain n'est pas une solution. » Face à ces difficultés, certains appelent le Premier ministre à envisager l'activation de l'article 49.3 de la Constitution pour passer en force, option que le gouvernement a fermement exclue.
Ce débat sur le budget de la sécurité sociale est crucial, non seulement pour la gestion économique du pays, mais aussi pour garantir un accès équitable aux soins pour tous les citoyens. Alors que les discussions se poursuivent, l'idée d'un compromis semble de plus en plus nécessaire pour éviter une crise plus profonde.







