Le projet de construction de 107 logements touristiques à Perros-Guirec, porté par la société Adim Ouest, a récemment été suspendu par le tribunal administratif de Rennes. Cette décision fait suite à un deuxième recours introduit par un groupe de riverains, qui redoute des risques pour la sécurité publique dans ce quartier résidentiel. Selon le tribunal, le projet compromettrait la tranquillité et la sécurité des habitants, un point soulevé par plusieurs experts en urbanisme.
Initialement, le site de l'ancien centre de vacances Quinquis devait être transformé en appart'hôtels gérés par la marque Pierre et Vacances, une initiative qui avait suscité un certain engouement auprès des autorités locales. Cependant, de nombreux habitants s’opposent à une telle transformation, craignant une hausse du trafic et une détérioration de la qualité de vie dans le voisinage.
Des statistiques publiées par Ouest France montrent que les projets immobiliers similaires dans des zones historiques ont parfois entraîné des désastres en matière de gestion du tourisme, engendrant des préoccupations légitimes concernant l'infrastructure locale. Les riverains, soutenus par des associations locales, estiment que l'environnement n'est pas adapté à un tel développement, renforçant ainsi leurs arguments devant le tribunal.
Les décisions judiciaires récentes soulignent l'importance de prendre en compte les avis des résidents dans les projets d'aménagement urbain. Pour certains experts, cette suspension constitue un précédent potentiel qui pourrait influencer de futurs projets à travers le pays. "Nous ne pouvons pas sacrifier la qualité de vie des citoyens pour des ambitions économiques", a déclaré un urbaniste réputé, soulignant le besoin d'un équilibre entre développement et respect des besoins locaux.
Il reste à voir comment la situation évoluera, mais pour l’instant, les opposants au projet semblent avoir remporté une victoire significative.







